Tract UPC

Publié le par Union pour le communisme

Pour ne pas subir les conséquences de la crise,
les classes populaires doivent prendre le pouvoir!

Les révolutionnaires  le prédisaient depuis des années, aujourd'hui ce ne sont plus eux qui tirent la sonnette d'alarme mais Sarkozy et ses amis, et cela ne signifie rien de bon pour les classes populaires. La crise « est en train de bouleverser le monde », elle n'est « pas finie », « ses conséquences seront durables » et la France ne sera pas « à l'abri », a posé d'entrée le président. « Dire la vérité aux Français, c'est leur dire que la crise actuelle aura des conséquences dans les mois qui viennent sur la croissance, sur le chômage, sur le pouvoir d'achat », a-t-il asséné. Les conséquences directes pour la majorité seront privations, hausse des loyers, du prix du gaz, du pétrole des denrées alimentaires. Parralèlement les salaires n'augmentent pas, les licenciements sont toujours plus nombreux et entrainent un chômage massif - d'autant plus révoltant que les indemnités sont désormais coupées pour un rien.

L'agressivité du gouvernement semble sans limites. En effet le coup  porté par la crise au capitalisme  rend ce dernier innovateur en matière de casse sociale. Eric Woerth a annoncé dès juillet le non remplacement de 30.600 fonctionnaires partant à la retraite en 2009, dont 13.500 pour la seule Education nationale. Les processus de privatisation, rampante ou affichée, de services utiles à la population s'accélèrent : La Poste, le système hospitalier, les universités, etc.

Dans les mois qui arrivent nous allons devoir faire face à une pluie de coups de la part du gouvernement et  nous, travailleurs et militants, ne pourrons compter que sur nos propres forces. Les dirigeants des partis dits de « gauche » ainsi que ceux des centrales syndicales refusent d'organiser le combat contre ce pouvoir car elles savent qu'elles en perdraient le contrôle, que les exploités, une fois dans la rue, chercheront à aller plus loin que les simples protestations symboliques et « solutions négociées » qui ne ménent à rien sinon au recul social.

Pour nous, la crise économique ne signifie malheureusement pas l'unique désarroi des riches et des as de la finance, qui s'en tirent pour l'heure à bons frais : elle signifie d'abord la misère pour la majorité, à qui on montre la note, et la recherche de nouveaux débouchés viables pour le capital, et en premier lieu il y a la guerre. Guerre intérieure contre les classes populaires, pour faire baisser le « coût » du travail, et guerres extérieures pour se partager le monde et ses richesses. Renforcement des troupes en Afghanistan, tensions avec la Russie et même dans l'Union Européenne en sont autant de signes précurseurs. La violence est partout, et c'est désormais les deux tiers de l'humanité qui se demande sérieusement ce qu'elle va manger dans les mois qui viennent.

Voila ce qu'est vraiment le capitalisme : une impasse pour l'humanité ! Et le cynisme de nos dirigeants, qui prétendent que ce systéme est indépassable, n'en est que plus écoeurant. Ce n'est pas à nous de payer le prix de leur crise ! Si les capitalistes ne peuvent pas se passer des travailleurs, nous, nous pouvons très bien nous passer d'eux, renverser ce gouvernement, prendre le pouvoir politique, le contrôle du système bancaire, de la production pour réorganiser la société en fonction des besoins humains ! Plus que jamais il faut se regrouper, s'organiser en parti, pour abattre ce système et instaurer un monde sans exploiteurs et sans exploités !

Union pour le communisme milite pour cet objectif.

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